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Vincent Cornin, le vin et la musique

Vincent Cornin a ouvert les portes de son domaine ce week-end, afin de présenter au public le fruit d’un travail de viticulture atypique.

Le domaine Vincent Cornin a ouvert ses portes au public, samedi et dimanche. L’occasion pour le viticulteur des Bruyères de tirer un bilan positif des vendanges. « Malgré un rendement moins élevé, la qualité est belle et le marché reste dans des normes positives », s’est-il félicité.

Après quoi, il a présenté sa méthode de production très atypique. À mi-chemin entre la viticulture à l’ancienne et l’agriculture raisonnée, Vincent Cornin a choisi de ménager l’âme et la biodiversité de la vigne. Il s’est notamment inspiré des études scientifiques sur les bienfaits de la musique structurée. « Avant que les oreilles ne produisent des sons, elles perçoivent des ondes sonores que les plantes, elles aussi, peuvent percevoir. Ces ondes ont un effet sur leur santé et leur développement », a-t-il expliqué.

Depuis 2010, le viticulteur diffuse donc Mozart et Bach sur certaines parcelles, ainsi que dans ses chais. Un choix audacieux et anticonformiste qui porte ses fruits. Le public venu déguster a, en effet, pleinement apprécié la production du domaine des Bruyères, et tout particulièrement le Saint-Véran, cuvée exclusive, qui ne génère que 600 bouteilles à l’année.

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UN VIN PRESQUE PARFAIT

Après « Un dîner presque parfait », voici « Un pouilly fuissé presque parfait ». Le pouilly fuissé Pasiphae 2008 de Vincent Cornin a obtenu trois étoiles, lui valant une pleine page dans le guide Un vin presque parfait (Hachette et M6 Éditions) et la remise d’un diplôme par Fabrice Sommier, Meilleur ouvrier de France sommellerie.

Tout a commencé au printemps, lorsque Vincent a décidé de répondre à l’invitation de M6 et d’envoyer un échantillon. « Un jury de professionnels et d’amateurs a testé plus de 1 200 vins pour en retenir environ 400 dans le guide, notés d’une à trois étoiles sur des critères de dégustation à l’aveugle, d’esthétique de l’étiquette et de rapport qualité-prix. En juin, le verdict était rendu et nous avions notre billet pour la Capitale ! », raconte le jeune viticulteur, sourire aux lèvres.

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